L’enfer de Verdun avec les témoignages de plusieurs milliers d’anciens combattants.
L’enfer de Verdun avec les témoignages de plusieurs milliers d’anciens combattants.
L’histoire d’un jeune homme qui n’a pas envie de mourir, soldat, lors d’une Guerre que l’on dît Grande. Ce pur chef d’œuvre brosse le portrait d’un héros bouleversant et inoubliable, Jean Dartemont, alias G.C.
-Répondez donc. On vous demande ce que vous avez fait !
-Oui ? …. et bien ! j’ai marché le jour et la nuit, sans savoir où j’allais. J’ai fait l’exercice , passé des revues, creusé des tranchées, transporté des fils de fer, des sacs à terre, veillé au créneau. j’ai eu faim sans avoir à manger, soif sans avoir à boire, sommeil sans pouvoir dormir, froid sans pouvoir me réchauffer, et des poux sans pouvoir toujours me gratter….. voilà !
-C’est tout ?
-Oui, c’est tout …. Ou plutôt, non, ce n’est rien. Je vais vous dire la grande occupation de la guerre, la seule qui compte : J’AI EU PEUR.
Environ 35 000 Canadiens français ont combattu ou ont servi lors de la Première Guerre mondiale. Malheureusement, la plupart d’entre eux se sont faits discrets et n’ont pas laissé de témoignages publiés. Que sait-on de ces combattants? Comment ont-ils vécu leur guerre? Comment l’ont-ils racontée à leurs proches?
Cet ouvrage tente de combler ce silence en laissant la parole à ces combattants, aujourd’hui tous disparus, par le biais de lettres, de carnets ou de journaux personnels.
L’ouvrage réunit les témoignages, la plupart inédits de plus d’une cinquantaine de combattants.
Pourquoi les soldats français sont-ils entrés en guerre en 1914 en « pantalon garance » ? Par souci d’élégance ?
Les taxis de la Marne, héros de la Grande Guerre ? Les Sammies venus d’Amérique, sauveurs de l’Entente ? Des légendes dorées de la Première Guerre mondiale !
Le lieutenant-colonel Rémy Porte est spécialiste de l’histoire de la Première Guerre mondiale.
La lutte pour la survie au cœur de l’enfer.
21 février 1916 : un déluge de feu craché par 1300 obusiers, s’abat sur les trois divisions françaises tapies dans les forts de Verdun et dans les tranchées alentour. Après neuf heures de bombardement, les troupes d’assaut allemandes s’élancent…/…Ainsi commence la plus grande bataille de la première guerre mondiale. Pendant huit mois Français et Allemands, vont se livrer une lutte sans merci….
Ce 16 avril 1917, nous voici à nouveau dans les entrailles de l’enfer. Nous attendons le coup de sifflet pour monter à l’assaut.J’ai conjugué le verbe attendre à tous les temps. J’ai attendu sans angoisse la lettre de mobilisation. J’attendais avec impatience les lettres et les colis, ces traits d’union avec l’arrière. Aujourd’hui, j’attends la mort, cette faux qui m’a seulement effleuré durant deux ans. Camarde, camarade…Des recherches sur son grand-oncle tué au Chemin des Dames ont amené Maryline Martin à écrire ce recueil de nouvelles sur la Grande Guerre.
Au-delà de son caractère pratique, cet ouvrage réunit l’essentiel de ce qu’il faut savoir sur l’histoire de la guerre de 14-18. Imprimé sur un élégant papier de couleur ivoire, il inclut de nombreuses reproductions de documents noir et blanc ou en couleur d’époque …/…
Retraçant les grandes heures du conflit à l’aide de textes, d’illustrations et de photos, l’Agenda du Centenaire 1914-2014 montre pourquoi et comment « le sort des armes » a tourné en faveur des Alliés au détriment de l’Axe …./…
À la fin de l’agenda figurent notamment une chronologie détaillée des événements, la carte du front occidental, la biographie des principaux personnages liés au conflit… et le texte de la célèbre Chanson de Craonne.
Lieu du souvenir, lieu de mémoire, lieu d’histoire.
Poser la question de la place du monument aux morts, de sa pertinence dans le paysage des contemporains et du sens qu’il renferme.
Il est là depuis des lustres, scellé dans le présent avec l’assurance de l’éternité. Pourtant quels regards se posent sur lui ? Les gestes du quotidien le contournent. Muet, invisible, hors d’atteinte, il est né du souvenir pour finir monument de l’oubli. Lieu sacralisé par la mémoire, il cherche sa dimension historique. Le monument aux morts serait-il devenu un « non-lieu », un de ces endroits de l’évitement et du passage fugitif ?
Désiré Sic, un photographe du génie 1914-1918
Plus d’un millier de clichés et d’autres documents divers ont été conservés par la famille. Une partie en est publiée ici, elle nous dit aujourd’hui ce qu’a pu être l’expérience singulière d’un combattant du génie…..la qualité esthétique des photographies participe d’une transmission poignante de l’expérience de cet « homme de guerre ».
Burlioncourt, en Lorraine annexée, le 20 août 1914 en fin de matinée : malgré la canonnade, les coups de fusil et le fracas des mitrailleuses, le général Foch reste impassible. Autour de lui, près
d’une centaine d’hommes de la Division d’acier tergiverse tout en gesticulant au milieu du couloir de Morhange que la guerre vient d’embraser. Non loin, des villages brûlent tandis que des soldats français refluent parmi les charrettes et les canons tirés par des chevaux écumant de sueur.
Morbihan
Préface :
Monsieur Jean-Yves LE DRIAN Ministre de la Défense et des Anciens Combattants
Déjà fortement éprouvé lors de la Grande Guerre, au cours de laquelle il a donné à la France près de
23500 de ses enfants, le Morbihan a également énormément souffert durant la seconde guerre mondiale au cours des combats livrés pour libérer le pays, notamment autour de la poche de Lorient.
Les vitraux présentés dans cet ouvrage témoignent des souffrances endurées et du profond attachement des Bretons à leur pays.
Cet ouvrage vous permettra de découvrir en famille 27 communes : BERNE / BOHAL / BRANDERION / CLEGUEREC / FEREL / GUELTAS / GUER / GUIDEL / HEBIGNAC / HENNEBONT / LE FAOUET / LE CROISTY / LE ROC-SAINT-ANDRE / LIMERZEL / LORIENT / LOYAT / MELRAND / QUIBERON / RIANTEC / ROHAN /
Ille et vilaine
Réalisé par Monsieur Norbert GALESNE (directeur départemental de l’Office National des Anciens Combattants) et son fils Erik, cet ouvrage a pour vocation de permettre, via 5 circuits, de faire découvrir un patrimoine souvent méconnu : celui des vitraux patriotiques dans notre région.
Cet ouvrage vous permettra de découvrir en famille 17 communes réparties en 5 circuits :CHATILLON-EN-VENDELAIS, COMBOURTILLE, DINAN, FOUGERES, GUIPRY, LAILLE, LECOUSSE, LOURMAIS, MELLE, LE MINIHIC-SUR-RANCE, LE MONT-DOL, MONTERFIL, NOYAL-SUR-VILAINE, PLEUMELEUC, RENNES, ROZ-LANDRIEUX, SAINT-JEAN-SUR-VILAINE, SAINT-PERE-MARC-EN-POULET, LE THEIL-DE-BRETAGNE
Finistère
Comme ses voisins bretons, le département du Finistère a payé un lourd tribut lors des trois grands conflits qui ont opposé la France à nos voisins d’Outre-Rhin : lors de la Première Guerre mondiale, 29 238 jeunes hommes sont ainsi allés jusqu’au sacrifice suprême pour que la France demeurât libre.
Cet ouvrage vous permettra de découvrir en famille 12 communes : » BEUZEC-CAP SIZUN / CHATEAUNEUF DU FAOU / DOUARNENEZ / EDERN / KERNILIS / KERLAZ / MORLAIX / PLOBANNALEC / PLOUGASTEL-DAOULAS / PLOUNEOUR-TREZ / QUIMPER / SAINT-MARTIN-DES-CHAMPS / SAINT-THURIEN «
Côtes d’Armor
Les Côtes d’Armor, avec leur grande façade maritime et une population agricole importante, ont offert à la France un fort contingent de fantassins et de marins à l’occasion des deux fortes déflagrations qui ont embrasé le monde dans la première moitié du vingtième siècle.
Cet ouvrage vous permettra de découvrir en famille plus d’une vingtaine de communes réparties en 6 circuits : BONEN / CALLAC / CAMLEZ / DINAN / DUAULT / GUINGAMP / JUGON LES LACS / LANRIVAIN / LE LOSCOUET SUR MEU / PLANGUENOUAL / PLELO / PLEUNEUF VAL ANDRE / PLOUBALAY / PLOUEZEC / PLOUHA / QUINTIN / SEVIGNAC / ST CAST / ST CONNAN / ST NICODEME / ST JACUT DE LA MER / TREBEURDEN / TREGUIER / TREGUIDEL et TREVRON.
Sur cette terre de misère, tant retournée, bouleversée, La nature s’était éteinte, grande martyre, crucifiée, Par l’obus et la haine, comme l’homme, sacrifiée, De tranchées en cratères, si torturée, renversée. Des séismes de feu déchiraient les frontières, Séparaient les familles et pourfendaient les pères. La terre s’effaçait d’une éclipse singulière, Asphyxiée à jamais de gaz et de poussière. Cloaque sans fin où se répandaient les larmes, Les corps et les âmes de compagnons d’armes.
Fleuve troublé par l’hémorragie d’un monde Qui en toi déversait tout ce qu’il a d’immonde… Sur cette terre de misère, tant retournée, bouleversée, La nature reprend ses droits, et le temps érode le sang versé. Alors vogue, lecteur, sur ce Styx du passé.
Charles de Gaulle, Adolf Hitler, Benito Mussolini, Winston Churchill, George Patton : cinq noms indissociables de la Seconde Guerre mondiale, dont l’addition donne la mesure planétaire de ce conflit.
Avant d’être les grands chefs de 39-45, ces cinq hommes ont tous vécu les combats de 14- 18. Le saint-cyrien de Gaulle a découvert l’enfer à Verdun, où il a été blessé et fait prison- nier ; le caporal Hitler, qui réalisait dessins et croquis entre deux assauts, a été gazé dans le secteur d’Ypres ; le simple soldat Mussolini, ardent pacifiste au début de la guerre, a été blessé dans les rangs des Bersaglieri, soldats d’élite de l’armée italienne ; le lieutenant- colonel Churchill a été nommé ministre des Munitions après avoir commandé sur le front de l’Ouest. Quant au fougueux lieutenant de cavalerie Patton, il a été le premier officier américain à devenir spécialiste d’une arme nouvelle qui connaîtra son plein essor vingt ans plus tard avec la Seconde Guerre mondiale : le char d’assaut.
Quoi de plus réconfortant qu’un bon repas ? Au coeur des tranchées, les cuistots de 1914 furent beaucoup plus que des intendants ordinaires, des soldats passionnés contre la faim et la déprime. Manger chaud, manger bien, c’est déjà un peu gagner la guerre.
Des « beignets de campagne » à la « soupe vigneronne », en passant par le « ragoût à l’anglaise », cet ouvrage hors du commun vous permettra de recréer les recettes simples et fortifiantes des Poilus de la Grande Guerre. Un aperçu saisissant et humain de la vie sur le front.
« Mais qu’avons-nous fait pour mériter une chose pareille ? Quelles fautes devons-nous expier en ce bas monde ? » Avant de franchir le parapet de la tranchée pour monter à l’assaut, le soldat Paul Viriot, du 37e régiment d’infanterie, s’interroge. Combien de camarades vont être broyés lors de cette énième attaque ? Il se sent abandonné à lui-même, sans secours ni consolation. Un siècle plus tard, il demeure difficile de s’imaginer ce qu’ont vécu les poilus durant plus de quatre années.
Contrairement aux récits officiels teintés de propagande et saturés de patriotisme, les jeunes hommes qui ont dû combattre n’ont pas été dans leur grande majorité des « bêtes de guerre » recherchant à tout prix une forme de gloire. Il n’y a qu’à parcourir leurs écrits pour mesurer à quel point ils étaient lucides. S’ils aimaient leur pays et la liberté, ils n’admettaient pas que leur existence soit sacrifiée dans des offensives stériles.
Après l’éphémère succès des français sur la Marne, les fleurons des régiments d’infanterie ont connu la déroute dans la Somme. L’Etat-Major dépassé cherchera des boucs émissaires comme Chapelant. A l’aube de son conseil de guerre spécial, les paroles du lieutenant-colonel Didier, réitérant ses menaces aux juges, sont claires : « Vous entendez Gaube, il faut me le fusiller ». Les mitrailleuses de Chapelant ont enrayé l’offensive des Poméraniens sur Paris et de clouer au sol 450 Allemands, pourquoi le cacher ? Les pièces de ce dossier ont été falsifiées, les témoins à décharge écartés, les faits de gloire attribués à d’autres.
Avec la Somme pour théâtre, l’auteur retrace l’essor, en 1916 et 1918, de l’aviation militaire dans ses trois principales missions : observation, chasse et bombardement. Il nous délivre, de l’intérieur même de la car- lingue, le récit poignant des prouesses des premiers fantassins de l’air français, belges, britanniques, italiens et américains. À partir de témoignages puisés à la source même, il fait revivre de nombreux héros injustement méconnus car dans l’ombre des As – Guynemer, Nungesser, Fonck, Navarre, etc. – auréolés de gloire. Bien peu ont survécu aux combats impitoyables menés à bord de leurs Farman, Caudron, Voisin, Nieuport ou Spad contre les redoutés Fokker allemands. Mais tous ont fait preuve d’un courage et d’une audace admirables, d’un tel esprit de sacrifice qu’il convient ici de leur rendre hommage en racontant leurs exploits.
Cette anthologie, unique en son genre, regroupe plus de 200 blagues de Poilus extraites des journaux de tranchées. Ces gazettes, rédigées avec les moyens du bord par les soldats, révèlent combien l’humour fut pour eux le meilleur remède contre l’attente, la peur, l’épuisement, le désespoir… Calembours, traits d’esprit et autres jeux de mots cherchent inlassablement à tromper l’ennui et apprivoiser la mort qui frappe de tous côtés.
Ces citations, toutes vérifiées, ont également une valeur historique inestimable : elles lèvent le voile sur une autre guerre, celle vécue au jour le jour par des hommes à bout, luttant contre les Boches, mais aussi contre la faim ou les poux. Un florilège inédit, drôle et émouvant, révélateur de ce que fut cette satanée « Der des der », dans l’enfer de Verdun et ailleurs. Toutes les citations sont issues de journaux de tranchées aux titres évocateurs : La Gazette des boyaux, L’Écho des Gourbis, Le Poilu déchaîné… Sous des formes variées : blagues, petites annonces, faux reportages, poèmes, jeux… Elles abordent les sujets qui préoccupent le Poilu : l’ennemi, la hiérarchie, les planqués, sans oublier les femmes ou la boisson ! Face à la terrible réalité de la guerre, cynisme et dérision servent à faire contrepoids.
Le « canon de Hampont », souvent appelé le « Gros Max », est une très grosse pièce d’artillerie de la marine allemande, mise en place pour un emploi terrestre en Moselle, entre Hampont et Château-Salins.
À partir du 1er janvier 1916 et jusqu’au début de 1917, ce super canon de 260 tonnes exécute, par-dessus le front, des bombardements sur trois agglomérations de Meurthe-et-Moselle : Nancy, Dombasle-sur-Meurthe et Lunéville. Servi par des canonniers marins, il crache, à une trentaine de kilomètres, environ 150 énormes obus qui occasionnent des dégâts et provoquent des victimes.
250 photos inédites réalisées sur les champs de bataille de Wallonie et de Lorraine depuis plus de quinze ans.
Contribution de 80 textes d’écrivains-combattants et d’historiens de la Grande Guerre.
Après huit années de recherches et d’engagement pour la cause des fusillés et à quelques jours du 11 novembre, mon ouvrage dans lequel je présente les fusillés en répondant à un certain nombre de questions est disponible.
Qui étaient ces fusillés ? Pourquoi ont-ils été fusillés ? Comment ont-ils été jugés ? … (voir table des matières jointes). J’ai parcouru un grand nombre de dossiers de fusillés et de carnets de Poilus.
J’ai bien souvent pu constater que ce sujet était mal connu même chez certaines personnes qui refusent la réhabilitation.
Abel Faivre a fait partie des grands illustrateurs de l’Assiette au beurre. Il a également collaboré avec Le Rire et le Figaro et est devenu célèbre par ses affiches de propagande pour soutenir l’effort de guerre français. La plus célèbre d’entre elles : « On les aura ».
« Jours de guerre » est en sorti en deux tomes. Nous vous proposons le premier volet (années 1915 et 1916). Percutant aussi bien dans ses mots que dans son coup de crayon, vous apprécierez le talent de cet impressionnant caricaturiste français. Chaque illustration est datée, ce qui permet de vivre les évènements tels que Faivre les percevaient à un instant précis.
Henriot, de son vrai nom Henri Maigrot, est né en 1857 à Toulouse. Il a travaillé pour de nombreux journaux satiriques (Le Pèlerin, Triboulet, l’Illustration, etc) et en 1899 il devient le directeur du Charivari.
Dans cet ouvrage, il décrit les préoccupations des hommes dans les tranchées, mais évoque aussi les relations humaines et les conséquences directes de la guerre. Il donne une vision générale de la guerre et va aborder l’aspect colonial, les tranchées, la société… Le style d’Henriot est d’époque, et permet facilement de s’immerger dans cette période de la grande guerre.
Il ne lui a fallu que deux ans et demi pour devenir une légende. Engagé volontaire alors qu’il avait été dispensé de service pour raisons de santé, d’abord simple élève mécanicien, Georges Guynemer est le premier pilote à être cité au communiqué officiel du Grand Quartier Général, après avoir abattu son cinquième ennemi en février 1916. Dans les mois qui suivent, les victoires s’enchaînent et il est proclamé as des as, promu capitaine puis officier de la Légion d’honneur. A vingt-deux ans à peine.
Pourtant la véritable histoire de celui qui a laissé son nom à d’innombrables rues, écoles et autres bâtiments publics reste mal connue, écrasée par une profusion d’hagiographies et d’ouvrages romancés.
Rédigé à partir d’archives pour une part inédites, notamment celles de la famille de Guynemer, cet ouvrage cherche à dépasser le stade de l’épopée pour approcher celui de l’histoire, en soulignant les conditions qui ont permis la construction du « mythe Guynemer », notamment une aéronautique militaire embryonnaire à la recherche d’une figure de proue et une propagande qui tente d’humaniser un conflit, où l’on meurt surtout victime d’obus, sans voir le visage de son ennemi. Objet de culte, l’aviateur est élevé au rang d’icône nationale afin de maintenir le moral d’un pays entièrement mobilisé par l’effort de guerre, et d’offrir aussi bien aux « poilus » qu’à la population un héros d’exception, capable d’incarner le courage et la volonté, qualités présumées des Français.
Après un siècle, les Belges vont découvrir ou redécouvrir un des théâtres d’opérations militaires de la Première Guerre mondiale s’étendant de la Mer du Nord à la Lys où trois armées, l’armée belge, l’armée française, l’armée britannique et ses alliés du Commonwealth affrontèrent l’armée allemande. La ligne de front va traverser le territoire de la ville de Comines-Warneton, ce qui en fait le seul territoire de la Wallonie actuelle qui a connu quatre années durant les affres des combats et la destruction totale de la région. La ville de Comines-Warneton est située au sud de la ville d’Ypres à environ douze kilomètres. Il en résulta que son sort fut étroitement lié aux affrontements qui s’y déroulèrent. Ce carnet évoque succinctement les grandes lignes des évènements que connut la région et dévoile les traces qui subsistent dans le paysage malgré les années et les activités qui les font disparaître.
Dans sa montée aux extrêmes la Première guerre mondiale n’aura connu ni vainqueur ni vaincu. Sur le front ouest les Allemands échouent quatre fois à remporter la victoire. La suite fut une paix ratée qui engendra plus de sang et de ruines. A l’origine de ce livre, il y eut le récit du père de l’auteur, engagé volontaire en 1914 à 18 ans, officier de troupe sur le front jusqu’à la fin de la guerre. Au-delà, l’auteur veut expliquer cette période tragique. Il souligne la nécessaire coopération entre la France et l’Allemagne dans une Europe commune.
Emergeant de la brume, des silhouettes casquées et grisâtres franchissent l’Ailette et s’emparent des crêtes du Chemin des Dames, sévèrement bombardées les heures précédentes. Trois jours plus tard, les Allemands atteignent la Marne et menacent Paris, comme à l’été 1914. Surpris, le commandement français doit improviser pour endiguer coûte que coûte la déferlante que personne n’attendait sur cette portion du front.
Avec « La dernière division », l’auteur, s’appuyant sur les archives officielles et les écrits inédits laissés par les protagonistes dont il a retrouvé les familles à l’issue de longues recherches, vous fait revivre heure par heure un épisode méconnu de l’histoire qui aurait pu modifier le cours de la guerre, à un moment où les Allemands bénéficiaient de la supériorité numérique, juste avant que les Américains n’entrent en lice.
Le commandant Robert Thys (1884-1964)
Robert Thys sort de l’Ecole Royale Militaire en septembre 1901 et est nommé en 1908 lieutenant au Génie du Génie et celles de lieutenant en 1908.
Incorporé l’année suivante au cadre de réserve, il complète sa formation et obtient le diplôme d’ingénieur civil électricien de l’Institut Montefiore à Liège.
La Compagnie des Sapeurs-Pontonniers
Jour et nuit, durant quatre longues années, les hommes du capitaine Thys intervinrent sans relâche, entre Nieuport-Bains et Boezingen, pour ouvrir des écluses partiellement détruites, les fermer et les réparer, pour renforcer les berges ou pour retirer des flots les madriers. Opérations pénibles, dangereuses et répétitives exécutées souvent sous les tirs de l’artillerie ennemie…
Le récit émouvant et sincère d’un officier d’artillerie, sur sa retraite de Liège (août 1914), son passage en Hollande (octobre 1914) et ses nombreux mois d’observation sur la tour d’ Oud-Stuivekenskerke.
Les réflexions d’un moine franciscain saisis de doutes et d’interrogations.
Le livre est complété par la charge de Tervaete et l’article d’Emile Vandervelde, Un moine guerrier.
Avec une préface de Mark Eyskens, ministre d’Etat.
Cette édition, enrichie de 2 cartes et de nombreux documents dont 25 photos de la collection Martial Lekeux, contient d’importantes notes de bas de page.
Cette réédition des souvenirs de l’amiral Ronarc’h reprend le texte intégral paru aux Editions Payot en 1931. Le récit de ses mémoires relate la création de la Brigade, la participation à la défense de Paris, l’assistance à l’armée belge dans sa retraite vers la côte, la résistance à Dixmude en octobre 1914, les combats de Steenstrate et la défense du front de l’Yser à Nieuport jusqu’en novembre 1915.
Le livre est préfacé par le capitaine de vaisseau Philippe Vauterin, commandant de l’école des fusiliers marins.
L’introduction est d’André Gysel, historien à Dixmude.
Le livre rassemble 185 illustrations dont une centaine de photos prises par Jean Ronarc’h, neveu et ordonnance de l’amiral Ronarc’h, 13 cartes et 8 reproductions de lithographies de Charles Fouqueray.
Le médecin bruxellois Maurice Duwez (1881–1966) avait déjà tâté de la plume avant-guerre sous le pseudonyme de Max Deauville.
Il restera sur le front de l’Yser, en première ligne, jusqu’ en novembre 1915, dans les secteurs de Dixmude, Lo et Lizerne. Ayant été gazé, il quitte le régiment des grenadiers en février 1916 et est évacué à l’hôpital de Saint Lunaire (Bretagne).
Il est affecté à l’Aérostation militaire de janvier 1918 à novembre 1918.
Le médecin bruxellois Maurice Duwez (1881–1966) avait déjà tâté de la plume avant guerre sous le pseudonyme de Max Deauville. Lors de l’offensive allemande de 1914, il a pris part, en tant que médecin de bataillon, à la retraite de l’armée belge, d’abord vers Anvers, puis vers le Westhoek. Il restera sur le front de l’Yser, en première ligne, jusqu’en novembre 1915, dans les secteurs de Dixmude, Lo et Lizerne.
Son récit a été publié dès 1917 chez l’éditeur parisien Calmann-Lévy.
Cette édition est enrichie d’une préface inédite de Norton Cru, d’un glossaire et de 70 clichés d’époque.
Sous le signe de l’entente entre les peuples et les gens, et dans un esprit de réconciliation à la fois internationale et nationale, le Colloque a voulu réunir des conférenciers de diverses nations européennes , non seulement des Français (Claude Brulant et Nicolas Mariot), des Allemands (Gislinde Seybert et Thomas Stauder), une Italienne (Monica Biasiolo), une Espagnole (S.A.R. la princesse Maria-Teresa de Bourbon Parme), mais aussi des Belges (Laurence van Ypersele, Sophie De Schaepdrijver, Fabrice van de Kerchove et Pierre Schoentjes).
Victor MARBEHANT, blessé mortellement au champ d’honneur sur le secteur Boesinghe-Steenstraete après 4 ans de don de sa personne pour la patrie, est décédé le 26 mai 1917. Il allait avoir 24 ans
Guerre, captivité, évasion. Récits et documents d’un caporal du 99e régiment d’infanterie. Fait prisonnier le 22 août 1914 à Rothau, en Alsace, P. Fauverge tente de s’évader à de multiples reprises, ce qui lui vaut de connaître les camps de représailles. Il parvient à ses fins, au printemps 1918, rejoignant la Suisse. Il a conservé de nombreuses photographies, des cartes et des documents sur les camps. Héritier de ces archives, son arrière-petit-fils a tenu à les partager
Bien qu’âgé de 55 ans en 1914, l’officier réserviste Alfred Dreyfus est mobilisé durant toute la Grande Guerre et participe notamment aux dramatiques combats du Chemin des Dames au printemps 1917, placé alors sous les ordres d’un colonel antisémite et militant de « L’Action Française ». À la fin des hostilités, il commandera le Parc d’Artillerie de la 5e Région militaire, à Orléans.
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