Biographies

Ceux de 14, Maurice Genevoix

Ceux de 14

1er août 1914 : la France décrète la mobilisation générale. Le 2 août, Genevoix, brillant normalien qui n’a pas 24 ans, rejoint le 106e régiment d’infanterie comme sous-lieutenant… Neuf mois plus tard, il est grièvement blessé : c’est la fin de la guerre pour le jeune homme. Entre ce mois d’août 1914 et les trois balles qui l’atteignent en avril 1915, Genevoix aura participé à la bataille de la Marne, marché sur Verdun et, pendant quatre longs mois, défendu les Eparges.
Ce long récit – »Ceux de 14″ comprend au total près de 700 pages-, Maurice Genevoix l’a rédigé à partir de ses notes prises sous le feu de l’action. C’est un témoignage de soldat, certes officiers, mais qui a vécu la guerre au milieu des soldats, avec les combats, les tranchées, les mouvements, le bruit, la soif, la boue. Le style littéraire est très fluide, les dialogues sont poignants de vérités, le rythme associe longueur et rapidité comme pour se faire l’écho de l’attente dans les tranchées et de la vitesse des tirs. A chaque page, on se demande « mais quand est-ce que les combats vont cesser, stop, plus jamais cela » ! C’est si authentique. Si pris sur le vif. Si Vrai.
 » Notre guerre… Vous et moi, quelques hommes, une centaine que j’ai connus… Je ne sais que cela, les gestes que nous avons faits, notre souffrance et notre gaieté, les mots que nous disions, les visages que nous avions parmi les autres visages, et votre mort. « 

La peur

La peur

L’histoire d’un jeune homme qui n’a pas envie de mourir, soldat, lors d’une Guerre que l’on dît Grande. Ce pur chef d’œuvre brosse le portrait d’un héros bouleversant et inoubliable, Jean Dartemont, alias G.C.

-Répondez donc. On vous demande ce que vous avez fait !
-Oui ? …. et bien ! j’ai marché le jour et la nuit, sans savoir où j’allais. J’ai fait l’exercice , passé des revues, creusé des tranchées, transporté des fils de fer, des sacs à terre, veillé au créneau. j’ai eu faim sans avoir à manger, soif sans avoir à boire, sommeil sans pouvoir dormir, froid sans pouvoir me réchauffer, et des poux sans pouvoir toujours me gratter….. voilà !
-C’est tout ?
-Oui, c’est tout …. Ou plutôt, non, ce n’est rien. Je vais vous dire la grande occupation de la guerre, la seule qui compte : J’AI EU PEUR.

Des ambassadeurs au pavé

Eugénie Buffet, des ambassadeurs au pavé

Eugénie Buffet, caporale des Poilus, chanteuse sur les fronts et dans les ambulances, chevalier de la légion d’honneur. Elle fut la créatrice de « La Chanson aux blessées ».

« La chanson aux Blessés » était une institution de l’Etat qui rassemblait des fonds et des artistes pour distraire et réconforter les soldats sur les lieux du conflit. Eugénie Buffet est à l’initiative de cela. Elle a été décorée à ce titre et ses obsèques rassemblèrent les autorités militaires.

JEAN-CORENTIN CARRÉ, L'ENFANT SOLDAT

Jean-Corentin Carré, l’enfant soldat

Après la défaite de 1871, les enfants sont éduqués pour devenir des « défenseurs de la Patrie »…
Dès le début de la grande guerre de 14/18, les enfants sont interpellés par la propagande. L’école développe le thème d’une guerre pour les enfants menée par l’état français pour devenir de futurs soldats…. Les écoliers doivent prendre la mesure du sacrifice de leurs pères et s’en montrer dignes… Jean-Corentin Carré, jeune Breton du Faouët en est l’exemple même ! Engagé sous un faux nom à l’âge de 14 ans en tant que simple fantassin dans les tranchées, il deviendra très vite le plus jeune soldat décoré pour des faits de guerre… Il entame une seconde carrière dans l’aviation et meurt en mars 1918 mitraillé par les balles ennemies. Son parcours exceptionnel en a fait un héros, un exemple suivi dans les écoles après guerre et pour les générations futures…

Georges Guynemer

Georges Guynemer

Il ne lui a fallu que deux ans et demi pour devenir une légende. Engagé volontaire alors qu’il avait été dispensé de service pour raisons de santé, d’abord simple élève mécanicien, Georges Guynemer est le premier pilote à être cité au communiqué officiel du Grand Quartier Général, après avoir abattu son cinquième ennemi en février 1916. Dans les mois qui suivent, les victoires s’enchaînent et il est proclamé as des as, promu capitaine puis officier de la Légion d’honneur. A vingt-deux ans à peine.
Pourtant la véritable histoire de celui qui a laissé son nom à d’innombrables rues, écoles et autres bâtiments publics reste mal connue, écrasée par une profusion d’hagiographies et d’ouvrages romancés.
Rédigé à partir d’archives pour une part inédites, notamment celles de la famille de Guynemer, cet ouvrage  cherche à dépasser le stade de l’épopée pour approcher celui de l’histoire, en soulignant les conditions qui ont permis la construction du « mythe Guynemer », notamment une aéronautique militaire embryonnaire à la recherche d’une figure de proue et une propagande qui tente d’humaniser un conflit, où l’on meurt surtout victime d’obus, sans voir le visage de son ennemi. Objet de culte, l’aviateur est élevé au rang d’icône nationale afin de maintenir le moral d’un pays entièrement mobilisé par l’effort de guerre, et d’offrir aussi bien aux « poilus » qu’à la population un héros d’exception, capable d’incarner le courage et la volonté, qualités présumées des Français.

Nos Héros oubliés

Nos Héros oubliés

Victor MARBEHANT, blessé mortellement au champ d’honneur sur le secteur Boesinghe-Steenstraete après 4 ans de don de sa personne pour la patrie, est décédé le 26 mai 1917. Il allait avoir 24 ans

Guerre, captivité, évasion

Guerre, captivité, évasion

Guerre, captivité, évasion. Récits et documents d’un caporal du 99e régiment d’infanterie. Fait prisonnier le 22 août 1914 à Rothau, en Alsace, P. Fauverge tente de s’évader à de multiples reprises, ce qui lui vaut de connaître les camps de représailles. Il parvient à ses fins, au printemps 1918, rejoignant la Suisse. Il a conservé de nombreuses photographies, des cartes et des documents sur les camps. Héritier de ces archives, son arrière-petit-fils a tenu à les partager

Alfred Dreyfus

Alfred Dreyfus, officier en 14-18

Bien qu’âgé de 55 ans en 1914, l’officier réserviste Alfred Dreyfus est mobilisé durant toute la Grande Guerre et participe notamment aux dramatiques combats du Chemin des Dames au printemps 1917, placé alors sous les ordres d’un colonel antisémite et militant de « L’Action Française ». À la fin des hostilités, il commandera le Parc d’Artillerie de la 5e Région militaire, à Orléans.

Paul Daum, maître verrier de l'Art Déco

Paul Daum, maître verrier de l’Art Déco

Cet ouvrage, fruit de plusieurs années de recherches, s’attèle à reconstituer le
parcours de ce personnage hors du commun qui, durant toute son existence, a
pratiquement vécu plusieurs vies. Il fut comblé d’honneurs de 1914 à 1918,période
durant laquelle il a servi dans l’aviation et côtoyé des légendes comme Georges
Guynemer et Roland Garros. Il a fait triompher la verrerie dans de nombreuses
expositions aux côtés d’artistes renommés.