Un jour, Philomène enfant a donné à son ami Adrien deux petits cailloux bleus pour qu’ils lui portent chance. Deux petits cailloux bleus… mais la guerre arrive…
Un jour, Philomène enfant a donné à son ami Adrien deux petits cailloux bleus pour qu’ils lui portent chance. Deux petits cailloux bleus… mais la guerre arrive…
» Tuer un type, tout le monde pouvait le faire, mais, en tuant, loger la peur dans le crâne de dix mille autres, ça c’était notre boulot ! Pour ça, il fallait y aller au couteau, comprends-tu ? C’est le couteau qui a gagné la guerre, pas le canon ! » Grâce à ce récit exceptionnel de sincérité, c’est le masque hideux de la guerre qui tombe d’un coup, emportant avec lui des pans entiers de la souffrance humaine.
Pour qu’il ne soit plus possible de dire qu’on ne savait pas, le romancier, ici, nous dit tout de l’âme guerrière. Récompensé par le prix Goncourt en 1934, Capitaine Conan occupe une place à part au sein de l’œuvre abondante de Roger Vercel. Nourri par l’expérience personnelle de son auteur qui se battit sur le front d’Orient, ce roman – qui donna lieu au célèbre film de Bertrand Tavernier – plongera les élèves au cœur de la Première Guerre mondiale.
Eté 1914, instituteur dans un petit village de province, il prépare son départ pour la guerre. Il passera quatre ans dans cet enfer à voir mourir de pauvres types. Quatre longues années pendant lesquelles lentement il va sombrer, cherchant le réconfort dans l’alcool. Contrairement à Georges, son coprs ne porte pas les traces de ses blessures, lui c’est son âme qui a été meurtrie. Ni sa femme, ni son fils Jean, ni ses chères petites têtes blondes ne pourront lui faire oublier, Soreau, Bersod, Minard, André, François, et bien d’autres camarades, morts à cause de cette guerre….
Mars 1919.
Quelque part, près de Reims dévastée. Le mont Cornillet, inquiétant, sombre, veille sur la plaine. La plaine vide.
Trichet, fraîchement démobilisé, revient dans le pays de son enfance, zone rouge. De Nauroy, son village, il ne reste rien. La guerre a tout détruit.
Travot, aquarelliste, artiste de génie, à la suite d’une grave blessure à la face lors d’un vol d’observation, a renoncé à la peinture.
Deux hommes meurtris par la guerre et que lie un pacte étrange. Le souvenir ronge les âmes par-delà l’enfer et nourrit le drame qui couve.
Aujourd’hui, il s’agit pourtant de reconstruire.
Cet ouvrage rassemble douze nouvelles inédites, dont le propos n’est pas de se placer au plan de l’Histoire, comme cela sera fait l’année prochaine, mais au plan de la chronique régionale. A partir de faits réels piochés dans le journal « l’Indépendant des Basses-Pyrénées » de l’année 1914, les auteurs ont exploré l’histoire locale au travers du prisme des sentiments humains : la mesquinerie, la bêtise, la méchanceté mais aussi l’amitié, l’amour, la douleur.
Camille est né le 16 mars 1888 à Lodelinsart, en Belgique. Le 1er août 1914 il est mobilisé dans le 10ème de ligne et part défendre la position fortifiée de Namur. Son frère, Victor, quitte Anvers le 28 décembre 1907 à bord du paquebot Vaderland de la Red Star Line pour émigrer aux Etats Unis. « On part en septembre » est le récit romancé de leurs destins croisés. Une histoire ordinaire sur fond d’événements extraordinaires. De la Belle Epoque à la Grande Guerre.
«Un quatrième engin explose, libérant des milliers d’étoiles étincelantes tout aussi éphémères que meurtrières.» Au cœur de l’enfer, cette fraction de seconde suffit à faire d’Etienne, à 20 ans, une gueule cassée… Blessé au visage pendant la première guerre mondiale, Etienne se mure d’abord dans la solitude et le silence. Il accepte difficilement d’être hospitalisé afin de subir de nombreuses opérations, à une époque où la chirurgie faciale n’est qu’à ses balbutiements. Si la souffrance physique est intense, le tourment moral, lui, est insupportable. Mais au cœur du havre de paix que représente le domaine des Gueules Cassées, grâce à des rencontres fortuites et à des amitiés sincères, le jeune homme s’apaise, retrouve une identité qu’il croyait perdue et réapprend enfin à sourire… Dans ce récit bouleversant, Etienne côtoie tour à tour Victor, un gamin des tranchées, Gaston, l’instituteur de Moussy-le-Neuf, Marie, l’ouvrière attirante et inaccessible, Clément, le poète, des pensionnaires du château de Moussy-le-Vieux et Albert Jugon, un des trois fondateurs de l’Union des blessés de la face et de la tête. Témoins d’événements majeurs de l’entre-deux-guerres, ils nous font tous partager une aventure humaine hors du commun…
18 nouvelles pour tenter de répondre à une question : Que reste-t-il de l’effroi ou du courage de ceux qui ont vécu la guerre ? Peu de chose parfois, hormis des objets et des reliques auxquelles s’attachent des histoires qui peuvent encore blesser ou enchanter. Ce sont ces objets qui ont repris vie sous ma plume pour raconter le choc qu’ils pouvaient procurer aux vivants. Car, ainsi que je le fais dire à un de mes personnages : Les soldats étaient parfois enterrés à deux reprises, une première fois sous la terre, et une seconde fois sous le silence. Alors, lorsqu’un objet surgit du passé des guerres, il peut ranimer une mémoire oubliée ou révéler une histoire secrète. 18 histoires, des tranchées aux plages du débarquement.
Romancier, je viens de mettre en ligne ma première nouvelle, Le Fou de Dieu.
Le centenaire de la « Der des Ders » voit refleurir de somptueux textes, certains classiques, d’autres presque inconnus, et il est bien périlleux d’y aller de sa propre pierre. Mais Le Fou de Dieu est une histoire qui me tient particulièrement à cœur et que je chéris depuis des années, l’épurant sans cesse.
Dans les tranchées de Verdun, un jeune poilu s’évade en se découvrant une vocation d’écrivain, qu’il transpose sur les grandes orgues de Saint-Sulpice au moment où tout bascule autour de lui.
Près d’Arras, Mathéo et sa classe découvrent avec fascination les lieux importants de la Première Guerre mondiale. Un bonheur pour le garçon, féru d’Histoire. Quand il veut en parler à son grand-père, lui aussi passionné par la discipline, le collégien s’aperçoit qu’il s’est volatilisé. Son excuse : être parti en vacances. Ça, Mathéo n’y croit pas une seconde ! Selon lui, papy André a été enlevé. Aidé de son intrépide petit frère Antoine et de l’audacieuse Olivia, Mathéo enquête. À eux trois, ils forment la Section Orion et déchiffrent peu à peu des indices laissés par papy André. En suivant les traces d’un mystérieux soldat anglais, ils découvrent un incroyable secret ……
A la veille de ce 11 novembre 2018 je souhaitais rendre un dernier hommage à ceux qui ont été engagés dans cette terrible « boucherie » que fut la guerre de 14. Aux Poilus, à tous les Poilus, ceux qui pataugeaient dans la boue des tranchées. Ceux qui ont été reconnus morts pour la France mais aussi les autres, les non morts pour la France. Ceux qui ont eu la chance de revenir vivant mais parfois blessés dans leur chair ou dans leur âme. Cet hommage c’est ce roman « Je n’ai rien pu faire » qui se déroule pendant la deuxième guerre dans village où une partie de la population reste marquée par la guerre de 14. Première présentation le 10 novembre à Souillé (72) lors d’une soirée consacrée aux fusillés de la première guerre.
Ce roman se passe pendant la seconde guerre mais le personnage principal va mener une enquête sur des événements qui ont eu lieu pendant la première.
En faisant publier ces histoires en 5 tomes, il réalise un grand rêve : celui de faire partager sa passion au lecteur pressé qui trouvera plaisir à lire et à apprendre, tout autant que les visiteurs des lieux de mémoire à situer et à comprendre et les chercheurs à appréhender avec vérité cette période cruciale de l’Histoire du Monde.
Ce recueil, traversé d’un souffle épique, est une évocation vibrante et lyrique de la vie et de la mort des poilus de la Grande Guerre. Le poète y témoigne des souffrances et des espoirs de cette génération sacrifiée, du départ pour le front au dernier coup de feu avant l’armistice et dénonce l’absurdité de cette guerre et l’imposture cynique de ceux qui la glorifient. Le poète réussit à tirer le durable du quotidien et à élever en exemple le fait divers pour dire au plus intime de notre être combien à la raison des armes les armes de la raison.
Témoignage d’un simple soldat allemand de la guerre 1914-1918, A l’ouest rien de nouveau, roman pacifiste, réaliste et bouleversant, qui connut, dès sa parution en 1928 un succès mondial retentissant et reste l’un des ouvrages les plus remarquables sur la monstruosité de la guerre.
Août 1919. Le soldat Martin Michelena revoit, ému, les flèches de la cathédrale de Bayonne. Enfin, il rentre chez lui, neuf mois après l’Armistice. Fermera-t-il le livre de l’enfer du front ? Oubliera-t-il Verdun, le Chemin des Dames, ses compagnons d’armes ? Non. Il les portera en permanence et les évoquera en famille. Francis, son petit-fils, se passionne pour ces récits, particulièrement l’histoire extraordinaire du lancer de grenades au joko-garbi aux côtés du Champion du monde de pelote basque, Chiquito de Cambo.
Les cérémonies du centenaire de la Première Guerre mondiale encouragent Francis à partager les mémoires de son grand-père. Dans ce roman, Apitxi, mon héros ! se croisent le quotidien de la guerre, la vie d’une famille basque dans une ferme d’Ustaritz, les exploits de Chiquito de Cambo.
La toile de fond : les premiers fronts de 1914. Les hommes se sont entremêlés dans l’horreur que l’on sait. Le lecteur va pourtant retenir la petite musique aigrelette de cette danse d’un soir, car son écho résonne encore sur les années
Ce roman retrace la dernière journée de l’archiduc d’Autriche François-Ferdinand, dont l’assassinat à Sarajevo le 28juin 1914 fut un des marqueurs qui déclencha la Première Guerre mondiale et est présenté comme l’acte de naissance du XXe siècle
Conduit comme une enquête policière, autour du jeune Gavrilo Princip – l’assassin serbe –, ce roman polyphonique permet de suivre les évènements de cette journée à travers les yeux de François-Ferdinand, et en parallèle, à l’aide d’une série de personnages fictifs ou historiques, il analyse l’engagement ténébreux de Gavrilo Princip, embrigadé par l’Union et la Mort, une société secrète qui a notamment pour objectif la libération des terres serbes et prépare donc son opposition à l’annexion de la Bosnie par l’Empire autrichien.
Ce n’est rien ! furent les derniers mots de l’archiduc, touché par balles ainsi que son épouse, l’archiduchesse Sophie.
Au fil des histoires, Xavier Lhomme nous fait pénétrer de plain-pied dans la boue des tranchées. Grâce à un vocabulaire précis et des recherches poussées sur le sujet, l’auteur nous fait vivre la « Grande Guerre » comme si nous devions rejoindre notre régiment dès demain, et partager le pain et l’espoir de ces hommes et de ces femmes, dont les vies mutilées hantent notre Histoire.
Extrait :
« Je m’appelle pas Imbécile et je m’appelle pas Gros lard.
Dans la grange rafistolée, un grand et gros jeune soldat aux joues rouges se tient debout devant une table formée d’une porte en bois posée sur deux tréteaux. Il est crotté jusqu’aux genoux et sa capote ruisselle. Assis de l’autre côté, le lieutenant lève à peine le nez du cahier dans lequel il continue à écrire.
– Le gros lard imbécile, il va commencer par m’appeler mon lieutenant, et il va me dire son nom… ».
Par la puissance et la beauté de ses mots, illustrés de photographies d’époque, Patrick Charriez réalise dans ce livret une magnifique ode poétique à la mémoire des combattants de la Grande Guerre et à la Paix.
Le texte se compose de trois parties : champs de guerre, forêts de vie et champs de paix, chants d’amour.
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