Fiche d’identité : Marin-Marie JOUBAIRE
Né le 18/02/1888 à Bruz en Ile et Vilaine (Bretagne).
Profession: Clerc de notaire.
Parcours :
Incorporé en 1908 au 70è Régt d’infanterie comme engagé volontaire pour trois ans.
Rengagé pour trois ans en 1909.
Sergent Major secrétaire du colonel en 1913. Adjudant en 1914.
Sous Lieutenant en 1915 puis Lieutenant. Capitaine au feu en 1916.
Registre matricule.
Son régiment, le 70è d’infanterie de Vitré, exposé très souvent en première ligne, paya un tribut excessivement lourd dans les batailles de ===>
1914 : Vouziers, Charleroi, Taravisée, Guise, Sains, Richaumont, la Marne, Sézanne, Gault, Reims, Craonne, Artois, Neuville, Mercatel, Monchy, Feuchy, Baurains, Le Tilloy, Givenchy, ND de Lorette. 1915 : Artois, Berles-au-Bois, Rivière Bellacourt, Roclincourt, Neuville-st-Vaast, Argonne, Fontaine-aux-Charmes, La Houyette. 1916 : Verdun : Récicourt, Chattencourt, Charny, Thiaumont. Champagne : St-Hilaire-le-Grand. 1917 : Somme, Dompierre Aisne, Moyencourt, Grécourt, Hombleux, Mont Blond, Le Cornillet, Woëvre, Moulainville, Mouilly, Calonne. 1918 : Aisne : Crécy, Bois des Loups, Le Plessier-Huleu, St-Rémy-Blanzy.
Blessures, décorations, citations :
Chevalier de la Légion d’honneur, Croix de ST Georges, Médaille interalliée.
Croix de guerre avec palme et citations :– Etoile de vermeil.
-Cité à l’ordre du régiment : Dans une violente attaque ennemie, a pris le commandement d’une des compagnies de contre-attaque avec laquelle il a contribué à arrêter l’offensive et commencé à refouler l’ennemi.
-Cité à l’ordre de la 19è division au n° 192 du 14 aout:
Officier très brave et d’un sang froid absolu le 19 juillet 1918 a entrainé avec une ardeur magnifique la compagnie à l’assaut d’une position fortement défendue, a été blessé au cours de la progression en dirigeant la réduction d’un nid de mitrailleuse..
-Cité à l’ordre de l’armée.
Évacué blessé par balle, bras gauche, le 19 juillet 1918. près de Soissons.
En convalescence du 21 novembre 18 au 5 janvier 19.
Affecté au 41è Rgt d’Infanterie en 1920 puis dans les chars de combat.
Décédé de la suite de ses blessures à l’hôpital militaire en 1925.